Un modèle d'agriculture biodynamique basé sur la poussière de roche : une étude de cas à Campos Novos, Roraima, Brésil
Abstract
Le succès de l’utilisation de la poussière de roche comme engrais non chimique un atout majeur de l’agriculture biodynamique a donné lieu à de nombreuses recherches, souvent très théoriques, négligeant parfois des compromis courants en agriculture. Par exemple, l’enrichissement du sol peut accroître la perte potentielle de carbone, tandis qu'une concentration élevée en sodium augmente le risque de durcissement du sol.
Les chercheurs ont montré que la correction des carences nutritionnelles du sol peut également se faire par l’application de roches finement broyées, comme les phosphates naturels, le gypse, les roches mafiques et ultramafiques, et plus récemment les roches silicatées. Celles-ci sont abondantes et souvent disponibles sous forme de résidus fins issus des processus de broyage dans les carrières. Selon ces chercheurs, les roches contiennent de nombreux nutriments notamment K, Ca et Mg , rendant inutile, à leurs yeux, le recours systématique à des analyses en laboratoire.
Autrement dit, la plupart des chercheurs évitent l’analyse conjointe des roches et des sols en particulier les analyses géochimiques et minéralogiques , préférant mettre en avant, via des revues de littérature, les bénéfices des engrais durables. Cela inclut l’amélioration du réchauffement du sol ou la régénération des sols, en contraste avec les coûts élevés comparables à ceux des carburants fossiles.
En outre, ils ne considèrent pas la poussière de roche comme un engrais biodynamique « fait maison ». La difficulté pour les coopératives à acquérir des machines de broyage exige une relation plus étroite entre agriculture et expertise géologique, afin de pouvoir analyser à la fois les roches et les sols (études de compatibilité). Cela nécessite également une union entre agriculteurs pour initier cette « innovation » et construire leurs propres broyeurs à la ferme.
C’est pourquoi la question de recherche posée est : comment la culture se lie-t-elle à la connaissance et à l’intelligence pour déterminer le type de culture nécessaire à une agriculture biodynamique efficace ?
Ce travail propose donc deux modèles de recherche complémentaires. En plus du modèle Culture-Connaissance-Intelligence (CKI), l’article présente un modèle d’agriculture biodynamique : une approche mature pour mieux valoriser les ressources disponibles sur l’exploitation elle-même. L’étude conclut que ce modèle est utile pour que les petits agriculteurs, via des coopératives, adoptent des pratiques agricoles artisanales, comme l’utilisation de la poussière de roche comme nouvel engrais, seul ou mélangé à du fumier.
Mots-clés: agriculture familiale, coopératives, gestion des connaissances, intelligence culturelle, solutions locales
DOI: 10.7176/JESD/16-4-03
Publication date: June 30th 2025

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ISSN (Paper)2222-1700 ISSN (Online)2222-2855
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